Redonner le goût de l’écriture aux jeunes de moins de 25 ans, c'est l'objectif du Labo des histoires. A travers des ateliers d’écriture créative, les jeunes libèrent leur imagination et découvrent de nouveaux champs artistiques.

S’exprimer sans contrainte

Co-construits avec des partenaires de tous horizons, issus du champ scolaire, culturel ou social, les ateliers du Labo ne sont pas "à la carte", précise Prescillia Ben, ils sont adaptés aux structures en fonction de leur public et de leurs enjeux : slam, contes, écriture journalistique, portraits croisés, recettes farfelues, ateliers en lien avec l’illustration, ateliers pour les bébés.... Le Labo des histoires propose également des formations aux professionnel·le·s des structures de façon à ce qu’ils deviennent autonomes dans l’animation d’activités en lien avec l’écriture.

“Le slam avec les ados fonctionne plutôt bien parce qu’ils n’ont pas conscience qu’ils sont en train d’écrire de la poésie, et cela donne lieu à des restitutions très sympas, très émouvantes souvent”
Prescillia Ben

A travers les ateliers d’écriture, le Labo des histoires cherche à se détacher de l'apprentissage de l'écriture que les jeunes peuvent retrouver dans un cadre scolaire. La directrice de l'antenne Hauts-de-France nous explique que lors des premiers instants d'ateliers, les fautes d'orthographes, de grammaire ou de conjugaison ne sont pas prises en compte, afin que les jeunes puissent s'exprimer à leur façon, sans contraintes. C'est seulement dans un second temps que les intervenants engagent un accompagnement auprès des jeunes pour que leur texte ait le moins de faute possible.

Histoires roubaisiennes 

L’action du Labo des histoires se concentre en particulier sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les territoires ruraux isolés ou vers des publics éloignés. Dans ce cadre, ils réalisent de nombreux projets à Roubaix, à l'image d'un atelier haïkus à l'occasion du Festival Pile au RDV ou des masterclasses auprès des jeunes du Labo 148 de la Condition Publique.

En collaboration avec l’association ARA - Autour des Rythmes Actuels, Emaho et les Saprophytes, ils ont également mené le projet “Rêverie sous l’arbre”, coordonné par la médiathèque de Roubaix. Les jeunes, dont ceux du centre social du Pile, y étaient invités à écrire des haïkus dans les jardins de la ville afin de les valoriser.