L'artwear s'installe au Labo 140
Zoom sur Marine Bigo, alias Minirine
Durant cette période particulière de fermeture, nous avons envie de mettre en avant les membres de la Communauté Créative de la Condition Publique, qui participent quotidiennement à faire vivre le lieu. Pour commencer cette semaine, nous vous proposons un zoom sur Marine Bigo, alias Minirine, qui a rejoint très récemment le Labo 140, un espace de coworking qu’elle partage avec l’association la Cape.
Roubaisienne d’origine, c’est tout naturellement que Marine Bigo a décidé de venir poser ses valises, machine à coudre et chutes de tissus dans le Labo 140, au sein de la Condition Publique. La singularité du lieu et l’effervescence qui le caractérise ont tout de suite fait écho en elle, et l’ont poussé à rejoindre l’aventure. Elle se retrouve particulièrement dans l’esprit de ce laboratoire créatif, qui aborde une multiplicité de sujets tels que la culture, l’art ou les enjeux sociaux, tout autant de thèmes qui lui sont chers.
Les débuts de Minirine
Son projet, quant à lui, est né bien loin de Roubaix. C’est lorsqu’elle vivait à Shanghai que Marine a eu l’idée de créer sa marque de vêtement artwear. A l’époque elle se produisait sur scène, sous le nom de Minirine - devenu ensuite le nom de sa marque - et elle cherchait des tenues dans lesquelles elle serait à l’aise pour performer. L’idée lui est alors venue d’imprimer des dessins et des photos sur du tissu pour en faire des habits qui seraient à la fois confortables, modernes et originaux. C’est en s'imprégnant des rythmes, des sons, des couleurs de la ville, mais aussi à travers la danse, la scène et ses rencontres qu’elle puise son inspiration.
Au départ, elle seule portait ses créations sur scène, puis elles ont commencé à trouver leur public. Elle a donc commencé à en fabriquer pour d’autres personnes et son projet Minirine a vu le jour. Le confort étant un élément important pour elle, les collections qu’elle propose sont principalement des vêtements qui permettent au corps de se mettre en mouvement, aussi bien en ville, que pendant une séance de sport ou pour faire la fête.
De la démarche créative individuelle à la collaboration
Pour la suite de son projet, Marine souhaite davantage se détacher du travail créatif individuel pour orienter sa démarche artistique vers l’échange et la transmission. Elle est donc en train de se former et de développer des ateliers d’Art et de Philosophie, destinés d’abord aux enfants, puis par la suite pourront s'adresser aux ados et adultes. En parallèle, elle travaille également sur l’élaboration de workshops sur le thème du développement de la créativité.
Cette envie de transmettre, d’échanger et d’accompagner, elle la développe aussi avec d’autres acteurs de la Communauté Créative, et notamment avec l’association la Cape, avec qui elle partage le Labo 140. Ensemble, ils ont mis en place des cours de couture une fois par semaine à la Condition Publique. Durant ces ateliers, ils ont pu confectionner des pochettes réversibles, des masques ou apprendre à réparer et retoucher un de leur vêtement abîmé. Leur collaboration ne va pas s’arrêter là puisqu’ils prévoient prochainement de faire des interventions autour de la création textile. Elle ne perd pas de vue également les autres domaines où elle s’épanouit et souhaite continuer de peindre et de faire de la musique.
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