Retour sur l’atelier « Parkour -100% femmes » dans le cadre de l’exposition Urbain.es : Une initiation à la discipline sportive de déplacement urbain.

Je me présente : je suis Clémenteen, 19 ans, assistante communication à la Condition Publique et ce samedi 16 Avril, j’ai eu la chance de participer à l’atelier Parkour de la Condition Publique.

Un atelier qui lie Plurielles et le Parkour

En préambule de l’atelier, nous avons découvert l’exposition Plurielles avec l’artiste Violaine Desportes. Un concentré de l’énergie créative des artistes femmes de Roubaix. Nourrir l’exposition avec de nouvelles photographies et montrer la dynamique des femmes de Roubaix dans l’espace public était l’objectif de cet atelier.

En entrelaçant le travail de l'artiste de Violaine Desportes, à celui de Chloé Besnard, photographe grâce à qui nous avons de magnifiques clichés au cœur de la Freech' de Parkour 59 cet atelier donnait l'occasion à chacune de s'exprimer et de se dépasser, à travers le parkour : art du déplacement et du mouvement urbain.

Des exercices difficiles

Accompagnée des cinq autres participantes, nous allons ensuite à la Freech’, la salle de sport de Parkour 59. Après des échauffements de mise en confiance, le niveau a commencé à monter et les défis devenaient de plus en plus challengeants comme sauter dans le vide à l’aide d’un trampoline puis atterrir sur des tapis ou encore avec grâce au trampoline, sauter au-dessus du tapis (mis verticalement) comme sur la photo ci-dessous.

                                     © Violaine Desportes

Une participante en plein envol

                                                    © Chloé Besnard

Mais le plus dur reste le dernier (l’ultime) exercice : sur un mur de 3 m, nous devions sauter dans le vide. Beaucoup d’entre nous étaient effrayées. Mais ensemble, entre femmes, nourries d’encouragements et poussées par la sororité générale, nous avons toutes réussies à sauter et à surmonter nos peurs.

De grandes leçons apprises

Cet atelier m’a démontré que je pouvais surmonter ma peur et que mes limites physiques ne sont pas mes limites mentales. Nous étions seulement à l’échauffement et j’étais déjà épuisée mais j’ai repoussé mes limites pour affronter mes craintes.

Pour finir, cet atelier a été une véritable expérience de solidarité féminine. Malgré nos différences d’âges, nous nous sommes encouragées et personne ne se jugeait. Cela nous a aussi permis de nous surpasser et de braver nos peurs.

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