Toits
Le jardin des possibles
Végétalisés depuis la construction du bâtiment, les toits ressemblent à un véritable jardin, et offrent une vue imprenable sur les toits de Roubaix.
Pour optimiser la conservation des matières textiles stockées dans les halles, le bâtiment a été conçu avec des toits plats, permettant de maintenir un taux d’humidité constant: une nécessité pour le stockage de la laine. Avec le temps, les poussières de la ville se sont déposées sur les toits permettant ainsi à une végétation sauvage et particulièrement riche de s'y développer. Au final c’est plus de 300 espèces installées à La Condition Publique qui racontent l’histoire de la ville : certaines plantes originaires de Pologne témoignent des vagues d’immigration, d’autres issues de Nouvelle-Zélande et Australie, sont liés au transport des matières premières.
Conscient de l’importance du patrimoine naturel accumulé sur les toits, la réhabilitation amorcée en 2003 a été soucieuse de préserver cette végétation.
Les toits terrasses sont dès lors imaginés comme un laboratoires d’expérience botaniques, une partie des toits demeure d’ailleurs inaccessible pour garder une part de végétation sauvage.
Aujourd’hui
Camping, jardinage, art urbain ou encore apiculture, les toits de la Condition Publique sont une véritable source d’inspiration pour les projets les plus insolites :
Les toits terrasses, c’est aussi une multitude de fresques, comme un avant goût du parcours d’art urbain à visiter dans le quartier. On peut y admirer les pochoirs de Jef Aerosol et la fresque de MP5, réalisée en 2017 pour l’exposition Street Generation(s) – 40 ans d’art urbain. En 2022, à l'occasion de la saison Urbain.es, la peinture magistrale de Saype a complété le parcours d'art sur les toits.
Enfin, le panorama unique sur le patrimoine industriel de Roubaix vous invite à continuer votre visite de la ville et son histoire.