Tous les ans, le projet « starter » prend la forme d’une exposition collaborative montée intégralement par des étudiants du parcours arts plastiques de L’université De Lille permettant ainsi à de jeunes plasticiens d’exposer et d’avoir une vision plus concrète du monde artistique professionnel. Les étudiants apprennent à s’organiser et à construire un rétroplanning sur une année scolaire quasi complète (6 mois).

A La Condition Publique, les étudiant.es exposant.es ont pu bénéficier de séances d’accompagnement à la production de leurs œuvres et de leur travail, en halle C et au Fablab.

A l’occasion de la 10^ème édition du projet « Starter », trois jeunes artistes et ancien.es étudiant.es en arts plastiques de l’université de Lille, sont invités à exposer des œuvres existantes : Alexiane Leroy, Geoffroy Didier et Thomas Ferreira.

• Geoffroy Didier : Diplômé des Beaux-Arts de Tourcoing en 2021, Geoffroy Didier développe une démarche d’investigation des territoires dans lesquels il travaille et dont il dit « parcourir les interstices (terrains vagues, ruines, chantiers), afin d’en prélever les spécificités vernaculaires et dresser une topographie, un portrait des lieux ».
• Alexiane Leroy : « Irrémédiablement attirée vers la fragilité des choses, je perçois toujours la faille dans le rigide, l’instabilité dans l’équilibre. J’aime les choses abîmées. Mon travail explore les liens qui existent entre le corps, l’espace et les matériaux de construction ; comment ces éléments interagissent pour créer un environnement bâti qui est à la fois fragile et résilient. J’utilise la récupération comme premier outil pour explorer la poésie de notre environnement. »
• Thomas Ferreira : À travers ses œuvres, Thomas Ferreira explore la notion de « dé(s) matérialité(s) », un concept central de sa pratique artistique. L’artiste interroge les matières mêmes du numérique en utilisant les nouvelles technologies comme support de création artistique. Il génère son propre big data constitué de l’ensemble de ses productions qu’il utilise pour nourrir ses programmes autophages, créant ainsi de nouvelles formes à partir de ses œuvres précédentes.