ALAN DIXON

Vous ne le connaissez peut-être pas car il se fait rare dans le coin mais vous avez sans aucun doute vibré sur son méga tube international « Forms of Love » conçu avec Adam Port. Alan Dixon, pur british dans sa dimension clubbing et festive. De la house éclatante, teintée de gospel et traversée de disco cosmique. La marque de fabrique d’Alan : de l’amour en barre qui traverse le dance-floor, les moments rares où tout le monde s’aime quoi. Côté ref, on le retrouve régulièrement sur Radio 1 / BBC, dans les clubs et events emblématiques : Circoloco, Hï Ibiza, Monegros, Watergate… Welcome au NAME pour la première.

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Une équation à 3 lettres et 3 chiffres qui rend sons et images indissociables. À la techno profonde, mélodique et résolument dancefloor de Sébastien et Thierry, Fanny associe des images choc, intrigantes, engagées, parfois drôles et toujours magnétiques. Au-delà de la scène, le trio fait figure d’activistes de la scène électro avec la création du NAME en 2005. D’ailleurs Fanny n'arrête pas de dire : « nous, on est les vieux de la techno », alors peut-être, mais ils et elle n’ont jamais varié de leurs valeurs et engagements malgré le temps qui passe. 

CARAVEL

Caravel, âme déterminée à briser les barrières, trace sa voie dans l’univers de la musique électronique. En fusionnant avec audace les rythmes bruts de la techno industrielle et des mélodies complexes, elle entraîne l’auditeur dans un monde palpitant de textures, de drames et d’émotions intenses. Ses productions fracassantes trouvent leur place sur des labels renommés tels que Exhale ou Sacred Court, laissant dans leurs sillages toute la violence et l’intensité qui les caractérisent. Caravel affine continuellement son style, cherchant toujours à captiver de nouveaux publics à chaque nouvelle création. Au-delà de ses talents de productrice et de DJ, Caravel orchestre les soirées Resilience à travers le monde, créant des expériences uniques où la musique se confond dans les embruns des passions bouillonnantes.

CLARA CUVÉ

Parce que des artistes comme Ellen Allien, les pionnères – ont endossé la mission de rôle model, la jeune Clara se rêve très tôt DJ et pas n’importe comment. Cet enfant sage, qu’on assoit devant un piano dès l’âge de 4 ans, enfonce les portes des clubs à 14 ans sous une fausse identité – s’en fait virer d’ailleurs – puis bosse dans les vestiaires des nuits entières et commence à creuser ses sillons en mixant là où elle peut. Acharnée et talentueuse, sa carrière décole et de manière assez fulgurante. Ce n’est pas un hasard, elle a cette intuition (réfléchie) de produire des sets musclés, rapides et sans concessions avec un soin particulier à mélanger les styles groovy, breakbeat, jungle et hardcore.

DAMON JEE b2b DEMIAN

Damon Jee fait désormais partie de la famille du NAME. Il fonctionne aussi comme ça lui, à l’affect, aux émotions et à la fidélité. On peut vous dire qu’il a sa « carte famille d’artistes nombreuse » tant il rassemble autour de lui. L’an dernier, il est venu avec Curses, révélation NAME 2023 qui nous a suivi jusque l’after. Malgré une super carrière et des voyages partout dans les clubs et festival, Damon est resté fidèle à sa ville natale Biaritz. Il a commencé sa carrière aux platines dans les 90s et a depuis sorti un nombre impressionnant de tracks, sur des labels faisant autorité tels que Roam, Hafendisko, Suara ou Correspondant (label de Jennifer Cardini). Dépositaire d’un son singulier, puissant et dansant qualifié de « Dark Disco », il remet le couvert au NAME en B2B cette fois avec Demian.

Attention marathonien aux platines ! Au début des années 80, Demian est au conservatoire à jouer du saxo. Il est à fond sur le jazz, la new-wave quand un jour un gars lui montre une espèce de machine qui fait des sons électro. Stupéfaction ! Ça y est, il se voit déjà DJ devant un public qui bouge. Il part rapido en Espagne, devient résident dans un club et joue des sets de 10 heures toutes les semaines. Il y programme des Ellen Alien, Superpitcher, Miss Kittin, Chloé etc … Il quitte tout et vient vivre à Paris, entre dans la sphère du label de Jennifer Cardini et commence à produire aussi pour Kompakt. Il revient au NAME en B2B avec Damon Jee.

JOYCE MUNIZ

Joyce Muniz, c’est l’histoire d’un voyage tant géographique, qu’un parcours intérieur et musical. Ce que l’on sait d’elle : elle est née au Brésil dans une famille de percussionistes – un ADN corsé donc – puis direction Vienne en Autriche et Berlin où elle partage sa vie désormais. Si le thermomètre baisse, certainement pas sa passion pour la musique. Au début des années 2000, elle est résidente au Flex Club et tourne surtout autour de la drum & bass, du break beat et des sons UK. Un jour, elle prend un micro sur un set. Il n’y a pas de hasard, elle devient MC mais ça suffit plus, elle chante aussi. Joyce en mode DJ collectionne une quantité incroyable de vinyles et vrille complètement électro. Elle monte un home studio et commence à faire ses propres prod et ça marche. DJ Hell comme mentor, puis le soutien continu d’Âme, Dixon, Claptone et Green Velvet. Coup dur à la trentaine, elle lutte mais gagne contre le cancer. Elle explique simplement sa résilience, la re-connexion à la nature nécessaire pour retrouver un équilibre intérieur. Sa vie et sa musique ne font qu’un. C’est une artiste prolixe, très talentueuse.

KIMSHIES

C’est une belle histoire autour de Kimshies, entre les artistes Peo Watson et Bijou Williams. Les deux se connaissent depuis plus de 20 ans. En 2004 ils produisent un vinyle à 500 exemplaires intitulé « Chicago 72 ». Tout cela reste confidentiel jusqu’au petit miracle suivant : en 2018 Solomun introduit son set pour le « Cercle » au théâtre antique d’Orange par « Chicago 72 » ! L’histoire fait que Peo et Bijou reviennent à l’écriture et relance Kimshies, et depuis ça enchaine en studio pour une série de tracks bien pensés qu’on a hâte d’écouter au festival. 

OPOSITION

Oposition est le premier projet de Louis Quelin, inspiré de la rave old school. Oposition avec une seule lettre « P » mais 3 ou 4 decks au bout des bras ! Une technique de mix virtuose donc qui fait que ses sets ressemblent plus à de véritables perfomances live qu’à un truc tanquillou pépère. Ça mouille le maillot. Déjà en 2017, il avait lancé INTERVENTION avec Luca Di Milla, un projet live machine au set up impressionnant : 1 modulaire, 4 Elektrons, TR & TR909 – Dingue. Vient ensuite INJECTED, un projet exclusif fondé avec Trym en 2018. Bref, ça tape dur et vite aux frontières de la hard techno, groovy quand même et jusqu’au hardcore.

TRYM

Trym est un passionné doublé d’un perfectionnisme à toute épreuve. Incarnation de la GenZ, il s’ennuie dans un DUT peu convaincant de techniques de commercialisation à Rambouillet. Il commence alors à mixer tout seul en suivant des tutos sur Youtube puis s’engage à l’école Dj Network de Paris, dont il rate le diplôme – cause panne de réveil. Ce n’est certainement pas un diplôme qui fait le talent, la preuve. Il bosse, mixe dans les bars, rien de lui fait peur. Il affine son univers musical entre techno hypnotique et acid, peaufine ses mélodies et enrichit les harmonies de ses sets très travaillés dans le but de nous lancer dans le chaudron de la transe. Il sait faire et avec force mais surtout conviction. Une date clé dans son parcours : la fameuse fameuse Boiler Room Possession de novembre 2019.